Pourquoi ? Deux raisons majeures : a) le petit nombre de référents et experts en santé sexuelle nécessite le plus possible d’acteurs territoriaux pour répondre aux besoins (soins et éducatifs) non satisfaits et corriger les fortes inégalités/iniquités, b) protéger les populations vulnérables contre les « sexothérapeutes et sexcoachs » autoproclamés et la mésinformation croissante sur les réseaux sociaux.
Quels professionnels ? Une majorité de demandes et de besoins étant simple, nombre de professionnels de proximité peuvent être un premier recours en santé sexuelle pour informer, dépister, rassurer, traiter ou orienter. Mais, une formation minimale est souhaitable car ils sont souvent embarrassés par des problèmes de savoirs, de compétences et/ou de ressources. La sensibilisation à la « santé sexuelle » (programmée pour tous dans la 2ème feuille de route de la Stratégie nationale de santé sexuelle) démystifiera et légitimera la sexualité non reproductive. Elle fournira les réponses de base et les règles déontologiques.
Sexologue, conseiller conjugal et familial, psychanalyste et pasteur
Membre titulaire et administrateur de l’AIUS