Merci pour votre participation à notre webconférence de jeudi 23 février 2023, intitulée « Troubles anxio-dépressifs et sexualité » qui a été un succès, avec près de 800 inscrits.
Merci à tous pour votre participation !
Vous pouvez retrouver le replay de la webconférence ici :
Comme promis, voici quelques réponses aux questions qui ont été posées pendant la webconférence.
Réponses apportées par le Dr Jérôme Palazzolo, Psychiatre – Psychothérapeute (MD, PhD, HDR) – Professeur au Département Santé de l’Université Internationale Senghor, Alexandrie (Egypte) – Chercheur associé au LAPCOS (Laboratoire d’Anthropologie et de Psychologie Cliniques, Cognitives et Sociales), Université Côte d’Azur (France)
Tous les antidépresseurs n’ont pas le même effet sur la sexualité
En premier lieu, comme toujours, les effets secondaires ne surviennent pas forcément chez tout le monde ni au même degré. Ces effets sont variables et réversibles : il n’y a pas de règle générale. On peut fort bien prendre un antidépresseur sans ressentir des effets négatifs sur la sexualité. Il arrive même que pour les hommes éjaculateurs précoces, certains antidépresseurs améliorent cette difficulté.
Les premiers antidépresseurs tricycliques avaient tous un fort impact sur la sexualité. Il s’agissait de la clomipramine (Anafranil), de l’imipramine (Tofranil), de l’amitryptiline (Laroxyl). Ils sont maintenant moins prescrits mais utiles à faible dose.
Mais avec la nouvelle génération d’antidépresseurs (IRS et IRSNA) on peut être plus nuancé.
La paroxétine (Deroxat), l’escitalopram (Seroplex) et la venlafaxine (Effexor) sont fréquemment à l’origine d’effets négatifs sur la sexualité. Puis, par ordre décroissant :
Certains antidépresseurs ont un risque plus faible d’effets secondaires sexuels :
L’exercice physique est très bénéfique dans le traitement de la dépression. Vous trouverez en fichier joint les recommandations de l’HAS à ce propos.
Il n’existe pas de programme spécifique pour les comorbidités, mais les thérapies cognitivo-comportementales apparaissent les plus indiquées dans ce cadre. Des programmes spécifiques sont alors proposés.
Bien sûr, les symptômes somatiques sont courants et souvent en lien avec l’anxiété.
L’AIUS est une Société Savante qui rassemble depuis 1983 tous les sexologues : universitaires, praticiens, médecins ou non médecins, enseignants et enseignés, unis par le même souci d’éthique, de pratique clinique, de recherche et de transmission d’un savoir.